Depuis 20 ans, il fait partie de notre quotidien, pas un seul jour ne passe sans que l’on ait ressenti, au moins une fois le besoin de l’effleurer du doigt. La dépendance à cet objet infime est telle, qu’il est devenu avec le temps une partie de nous-même, indissociable de notre vie.
Aujourd’hui 75% de la population mondiale possède un téléphone. En 2017, on dénombrait 7, 4 milliards d’abonnements téléphoniques, dépassant par la même occasion la population mondiale. Ces téléphones, outre le fait qu’ils satisfont tous nos désirs, enregistrent chaque jour des milliards de données sur nos habitudes, nos déplacements ou encore nos recherches internet, pratiquement tout est collecté. Ces données, traitées de manière isolée, n’ont que peu d’utilités. Pour qu’elles aient un réel intérêt, elles doivent nécessairement être réunies. Ce n’est qu’à l’instant où elles sont mises en commun qu’elles peuvent apporter des informations susceptibles de nous intéresser. On nomme cet assemblage, le big data.
Le Big data: quelle utilité ?
Ces données sont stockées dans ce qu’on appelle des data centers, à la manière d’une bibliothèque, ces gigantesques entrepôts centralisent à travers de grandes armoires à disque dur tous ces éléments digitaux. Comme décrit plus haut, le traitement de ces données multiples peut permettre, entre autres, à une entreprise de mieux cerner les habitudes et les attentes du client, afin de pouvoir par la suite innover, créer de nouvelles offres ou tout simplement augmenter son bénéfice.
Netflix, Uber, une réussite intrinsèquement liée au big data
Grâce à une utilisation judicieuse, plusieurs grandes entreprises ont su tirer un certain profit de l’analyse de ces méga-données. Ceux sont souvent des entreprises qui ont un lien directe avec le digital, soit que la majeur partie de leurs activités soit liée à une plateforme digitale (Netflix) ou qu’elles passent par cet outil pour proposer un service (Uber). La première citée, suite à la collecte et l’analyse des millions de données générées par les abonnés a pu déterminer les programmes les plus plébiscités par ces derniers et proposer en conséquence des recommandations de contenu pertinentes.
Quant à la start-up Uber, l’analyse des trajets a permis, d’une part de déterminer l’ampleur de la demande selon des zones géographiques précises, et d’autre part de cibler les zones où les transports en commun étaient moins nombreux. Uber en développant des algorithmes pour surveiller les conditions de trafic et les temps de trajet a pu ajuster les prix en fonction de la demande et de la durée des temps de trajet.
Aujourd’hui certaines entreprises se spécialisent dans ce domaine en proposant à des multinationales, à travers une plateforme digitale simple d’utilisation, de centraliser toutes leurs données, pour rendre leurs lectures plus efficientes.
Une rentabilité incertaine
Contrairement à ce que pouvait penser certains experts du secteur dans les années 2000, l’utilisation du big data n’est pas, à ce jour, une technique qui inonde la société. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela. En premier lieu la démarche d’analyser une quantité infinie de données n’est pas aisée et la valeur potentielle qui serait générée par l’exploitation de celles-ci peut-être insuffisamment rentable. En deuxième lieu, jusqu’à très récemment la collecte de ces données, leurs stockages et leurs exploitations coûtaient très cher aux entreprises. Ce n’est que depuis un certain temps et l’apport de technologies nouvelles que le coût de collecte, de stockage et d’analyse est devenu nettement plus abordable. Aussi, certains leviers d’analyse offerts aux entreprises sont, au départ inconnus, ils constituent souvent le résultat d’une démarche exploratoire, déterminée par l’usage de l’utilisateur.
Enfin, comment ne pas évoquer l’aspect sensible et personnel que peuvent revêtir ces données. Celles-ci en étant simplement diffusées ou utilisées à des fins outrageuses, peuvent constituer une atteinte à notre identité. Le réseau social le plus populaire au monde s’applique déjà à le faire, sauf que dans ce cas précis, ces informations peuvent être divulguées sans notre consentement. L’oeuvre 1984, qui n’était que pure invention de l’esprit anarchiste d’Orwell est en train de devenir banale aux yeux de notre société actuelle. La démarche, auparavant, était de faire aimer un produit au client par tous les moyens possibles de communication, elle est aujourd’hui de comprendre au mieux ses attentes pour lui proposer une offre qu’il ne saura refuser.
Outre l’apport financier indéniable que peut revêtir l’analyse de ces données, d’autres applications du big data nous prouvent qu’une utilisation parallèle à le potentiel d’apporter une amélioration significative à notre société. Le big data comme solution pour prédire l’imminence d’un tremblement de terre, grâce à l’analyse du mouvement des animaux qui fuient le centre du séisme, ou le changement des conditions atmosphériques qui précédent celui-ci. Il peut également résoudre les problèmes de mobilités d’un pays, en l’analysant les données de déplacement de toute une population, optimiser les transports en commun, et même surveiller les propagations des épidémies dans des pays où le recensement est compliqué.
Ainsi, l’utilisation d’un tel procédé peut permettre à une pluralité d’entreprises, ayant une visibilité sur le web, de mieux cerner leurs clients et de proposer, en fonction des résultats obtenus par l’analyse des données, une expérience utilisateur en adéquation avec leurs attentes.
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